Sommaire
- NOCIVITÉ DU DÉPISTAGE DES CANCERS ? :
- Les limites et les effets indésirables du dépistage organisé des cancers du sein sont trop souvent passés sous silence dans les campagnes publiques d’incitation des femmes au dépistage, en France notamment. Ce qui ne leur permet pas de se déterminer en toute connaissance de cause.
Peter Gøtzsche, spécialiste de renommée mondiale des synthèses méthodiques des données d’évaluation et directeur du Centre nordique Cochrane, Peter Gøtzsche examine depuis de nombreuses années le dossier du dépistage des cancers du sein. Il est l’auteur de l’ouvrage “Mammography screening. Truth, lies and controversy”, primé par Prescrire en 2012
NOCIVITÉ DU DÉPISTAGE DES CANCERS ? :
Diaporama de l’intervention de Peter Gøtzsche, « Prix PRESCRIRE 2012 », ci-dessous au format PDF
- Revue PRECRIRE : Dépistage et réduction de la mortalité par cancer du sein et nocivité du dépistage (novembre 2012)
- 1re partie - Dépistage et réduction de la mortalité par cancer du sein
- 2e partie - Dépistage et réduction de la mortalité par cancer du sein (suite) et nocivité du dépistage
- 3e partie - Information sur le dépistage du cancer du sein
Les limites et les effets indésirables du dépistage organisé des cancers du sein sont trop souvent passés sous silence dans les campagnes publiques d’incitation des femmes au dépistage, en France notamment. Ce qui ne leur permet pas de se déterminer en toute connaissance de cause.
Jusqu’à présent, les controverses sur l’opportunité d’un dépistage organisé ont plus souvent opposé des convictions que des positions argumentées.
Pour Prescrire, il est temps, en France comme ailleurs, de dépasser les querelles d’écoles et les controverses stériles, empreintes d’émotion, d’irrationnel et parfois de mauvaise foi
Pour décider de l’opportunité ou non d’un dépistage organisé des cancers du sein, il est temps de s’appuyer sur les données d’évaluation et de peser le pour et le contre avec les femmes, premières concernées, les professionnels et les « décideurs » en santé publique. Sans a priori, publiquement, en toute transparence, et sans craindre d’exposer les incertitudes qui entourent toute décision en santé.
©Prescrire 1er novembre 2012