Lockman ajoute : « il s’agit très probablement d’une masse de gaz éjectée par une galaxie voisine en formation. Quand elle télescopera la Voie Lactée, elle engendrera une énorme flambée d’étoiles en formation. Beaucoup de ces étoiles seront massives et mèneront une existence très brève avant d’exploser comme des supernovas. Dans plusieurs millions d’années, la zone d’impact ressemblera aux feux d’artifice d’un Nouvel An. »
Si notre système solaire était situé dans cette zone d’impact, il ne survivrait certainement pas à d’aussi intenses et perpétuels bombardements gazeux, radioélectriques et thermonucléaires. Bref, la totale en matière physique... Les plus angoissés pour le sort des générations futures peuvent donc laisser Bruce Willis dormir tranquille : la collision aura lieu à des centaines de milliers d’années-lumières de notre Soleil (voir ce montage réalisé à partir des images du NRAO). Néanmoins, ce type de phénomènes joue également un rôle moteur dans la formation de nouvelles étoiles et de nouveaux systèmes solaires.
Dans une quarantaine de millions d’années, y aura-t-il encore des post-humains sur Terre ou ailleurs pour assister en léger différé à ce meeting astronomique ? Auront-ils (enfin) commis leur suicide biosphérique programmé ou auront-ils été balayés par quelque méchant astéroïde depuis belle lurette ?
Pour ma part, je m’engagerais à vie dans l’Enterprise ou dans Battlestar Galactica... après avoir ramassé tous les paris, pauvres mortels !