Sommaire
- Un manuel sur les effets nocifs des médicaments
- -* Chaque année en France, environ 20.000 patients âgés ou invalides décèdent d’effets indésirables des médicaments à l’hôpital
- Cet outil de 79 pages, vendu 7 euros en version papier, est disponible ci-dessous au format PDF
- La revue conseille aux futurs professionnels de prendre en compte la balance bénéfice/risques, et à ce titre, de se méfier des médicaments récents
- Le désastre du Médiator est en partie la conséquence désastreuse de l’insuffisance de la formation des soignants dans ce domaine, estiment-ils encore.
- D’autres affaires, comme celle de l’anti-inflammatoire Vioxx, rappellent la nécessité pour les professionnels de santé de se tourner vers des sources d’information, indépendantes de l’industrie, pour « d’abord ne pas nuire » aux patients.
- Voir aussi : LA MERVEILLEUSE HISTOIRE DU VIOXX
Un manuel sur les effets nocifs des médicaments
-* Chaque année en France, environ 20.000 patients âgés ou invalides décèdent d’effets indésirables des médicaments à l’hôpital
Face à ce constat, la revue indépendante Prescrire a décidé de diffuser un « Petit manuel de pharmacovigilance » à destination des futurs professionnels de santé.
Cet outil de 79 pages, vendu 7 euros en version papier, est disponible ci-dessous au format PDF
- * SOMMAIRE
- Introduction générale : Agir
- Partie 1 : Connaître les effets indésirables
- Partie 2 : Mettre en balance bénéfices et risques
- Partie 3 : Épidémiologie et histoire
- Partie 4 : Exploiter les informations
- Ours du Petit manuel
- Commandez la version imprimée
- Abonnez-vous à Prescrire
Ce « b.a.-ba » sur les médicaments, sans être exhaustif, aborde divers groupes de médicaments courants (psychotropes, antibiotiques, anticancéreux, médicaments cardiovasculaires contre l’hypertension ou les graisses du sang, etc.) et les précautions à prendre.
Prudence avec les nouveaux produits
La revue conseille aux futurs professionnels de prendre en compte la balance bénéfice/risques, et à ce titre, de se méfier des médicaments récents
« Selon les auteurs, leur prescription « souvent massive » est « largement influencée par la promotion des firmes ». »
Le désastre du Médiator est en partie la conséquence désastreuse de l’insuffisance de la formation des soignants dans ce domaine, estiment-ils encore.
D’autres affaires, comme celle de l’anti-inflammatoire Vioxx, rappellent la nécessité pour les professionnels de santé de se tourner vers des sources d’information, indépendantes de l’industrie, pour « d’abord ne pas nuire » aux patients.
Destiné principalement à soulager l’arthrose sans la guérir, l’ex-Vioxx, vanté indûment pour sa prétendue « innocuité digestive » (pas de trou dans l’estomac), a été retiré du marché en 2004 pour excès d’infarctus. Il avait fait l’objet d’une promotion astucieuse « pour bénéficier de l’aura des prescriptions hospitalières » avec un comprimé vendu un centime à l’hôpital, et dix fois plus (environ 10 francs) à la sortie, en pharmacie.
Ce médicament a coûté 125 millions d’euros à l’Assurance maladie en 2003, à comparer aux 3,5 millions attribués la même année par l’agence du médicament (Afssaps) aux centres régionaux de pharmacovigilance, chargés de traquer les effets indésirables des médicaments.
Les recherches « au petit bonheur la chance » dans les bases de données courantes (Medline, etc.) ou à l’aide d’un moteur de recherche sur internet n’offrent aucune garantie d’obtenir les informations désirées fiables et actualisées, avertit Prescrire.
La revue conseille en revanche un site belge spécialisé (cbip.be)
(Avec AFP)