Grand collisionneur LHC : un pas de plus vers la connaissance de l’antimatière
Auteur : Aude Boivin Filion
La particule « beauty quark » détectée au LHC est de type B+ et sa détection aura nécessité la collecte de données d’environ 10 millions de collisions entre des protons.
L’existence des « beauty quark » a d’abord été découverte en 1977, mais c’est la première fois qu’elle a été produite par une équipe de chercheurs. « Être capable d’identifier des particules que vous connaissez est important et cela démontre que les expérimentations fonctionnent adéquatement. Cela jette les premières bases à la découverte d’un élément nouveau », explique Christine Sutton, physicienne au CERN.
En plus de la particule « beauty quark », les scientifiques associés à Atlas au CERN ont aussi détecté et mesuré le 1er avril leur première particule subatomique nommée « particule W ».
Comme dans le cas des particules de type B+, les particules W étaient déjà connues des scientifiques. Elles avaient été observées pour la première fois en 1983 au CERN. Dans le domaine de la physique, elles permettraient d’expliquer les interactions fondamentales survenant entre les particules élémentaires.
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